La bourle

-Parfois nommé Boule FlamandeTypologie européenne : 2.1.1.2 – jeux de boules…

HISTORIQUE :

Le plus ancien document retrouvé à ce jour date du 4 août 1382, c’est un extrait des bans échevinaux interdisant la pratique du jeu de bourle sur la voie publique sous peine d’une amende de 60 sols, ou la castagne de verge.
« que nul ne soit si hardi ni grands ni petits dorénavent à jouer à quelque jeu de bourles grandes ou petites en notre ville sous peine d’une amende de 60 sols de forfait même pour les enfants seraient castagnés de verges ou autre peine selon la gravité du méfait ou intention. Fait le 4ème jour d’Août 1382 »
François Rabelais dans Gargantua l’évoque sous le nom de « boule plate ».
À Tourcoing, dans les années 1800, on ne comptait pas moins de 102 bourloires et 90 à Wattrelos. La banlieue lilloise regroupait en 1914, 3 500 adeptes appelés compagnons.
Si après guerre, ce jeu était tombé en désuétude, il n’en a pas pour autant disparu. Voire, ces dernières années certaines sociétés se sont reformées, attirant un public jeune et intéressé.

 

REGLES DU JEU :

On y joue dans une « Bourloire », piste de plus ou moins vingt mètres de long, et incurvée (concave) sur une largeur d’environ trois mètres.
Le nombre de joueurs par équipes varie de 2 à 10 personnes avec chacune : un commandant de jeu, des pointeurs et des frappeurs.
Le but du jeu et d’approcher les bourles au plus près de « l’étaque » (rondelle de cuivre incrustée en bout de piste).
La première équipe lance toutes ses bourles de manière à en disposer proche de l’étaque et de faire obstacle en milieu de piste. Ensuite, la seconde équipe tente de prendre le point en écartant les bourles de l’adversaire.