Combats de Coqs

HISTORIQUE :

Un combat de coqs consiste à mettre deux coqs dans une sorte de ring circulaire au centre d’une salle appelée gallodrome. Les deux coqs, suivant leur instinct, se battent, des paris étaient faits sur le vainqueur. Dans un espace plus grand, les coqs qui ne sont pas des coqs de combats, donc de basse-cour, fuiraient dès qu’une blessure importante leur est infligée par leur adversaire, mais dans le ring, les coqs de combats, issus de sélection génétique rigoureuse, se battent longtemps, ce qui peut entraîner de graves blessures ou la mort. Les coqs sont parfois dotés de lames aux pattes pour blesser ou tuer leur adversaire.
Ces coqs commencent leur carrière à un âge qui dépend de leur souche. En général, plus le coq est petit et plus il est précoce. De plus, un coq d’endurance aura une maturité plus lente qu’un coq de vitesse. La préparation physique sera aussi différente en fonction de son utilisation. Pour l’endurance, la préparation sera nettement plus longue. Elle commence par de la course et des exercices de musculation, et est suivie par des combats d’entraînement avec les ergots recouverts d’un matériau absorbant les chocs, pour éviter les traumatismes inutiles. La base de la nourriture consiste en céréales et diffère en fonction des régions. Dans le Nord Pas-de-Calais, on utilise surtout l’avoine et le blé.
Les jeunes poulets sont placés dans des enclos séparés à des âges différents en fonction de leur niveau d’agressivité. Leur premier combat d’entraînement commence en général vers 8 mois pour les coqs d’endurance. L’essai est court et comme pour tous les combats d’entraînement, les ergots sont bien protégés. Le but de cet essai est de savoir si le sujet est assez doué que pour poursuivre une carrière complète. S’il passe ce premier test, le deuxième test se fera à 10 mois et puis tous les quinze jours jusqu’au premier combat officiel.
Le combat de coq est une pratique diversifiée. Les règles et le profil des coqs varient d’une région à l’autre. Il existe néanmoins trois grands types de combat de coqs :
• Le combat de vitesse pratiqué avec des ergots artificiels en métal, soit une lame ou une pointe. Ce type de combat ressemble à un duel à l’épée. Il est très court et expéditif. Les combats se déroulent généralement sous la forme d’un face à face sans prise de bec, le coq s’élevant le plus haut ayant un avantage. Une autre façon plus prudente d’aborder ce type de combat, consiste à esquiver par quelques pas de côté la charge adverse et à riposter au moment où l’adversaire touche le sol. Quel que soit le style des coqs, en combat de vitesse, la cible principale est le corps. Pour les coqs de combat de vitesse, on recherche les même qualités que celles d’un escrimeur : l’explosivité et la coordination.
• Le combat d’endurance pratiqué avec l’ergot émoussé ou recouvert de bandes de tissu ou d’un capuchon. Ce type de combat ressemble à un combat de boxe. Le combat est long et l’issue est habituellement l’abandon ou le KO. Pour les combats d’endurance, les coqs sont sélectionné pour les mêmes qualités que doit posséder un boxeur : la force, la précision, l’endurance, la résistance aux coups, la coordination. Les styles de combats adoptés par les coqs sont plus variés et dépendent de la taille de l’arène qui peut varier de 1,5 m à quelques dizaines de mètres de diamètre. Les grands espaces permettent à certains coqs de se battre par escarmouches : ils frappent quelques coups puis s’éloignent. D’autres se battent de face soit en se collant à l’adversaire, soit sans se coller et alors le coup peut être donné sans prise de bec ou en reculant légèrement après chaque coup. Le but est habituellement de donner un maximum de coups et de ne pas en recevoir.
• Le troisième type de combat est un intermédiaire entre les deux précédents qui se pratique avec l’ergot naturel pointu ou avec un ergot artificiel lui ressemblant.

 

REGLES DU JEU :

Un combat de coqs consiste à mettre deux coqs dans une sorte de ring circulaire au centre d’une salle appelée gallodrome. Les deux coqs, suivant leur instinct, se battent, des paris étaient faits sur le vainqueur. Dans un espace plus grand, les coqs qui ne sont pas des coqs de combats, donc de basse-cour, fuiraient dès qu’une blessure importante leur est infligée par leur adversaire, mais dans le ring, les coqs de combats, issus de sélection génétique rigoureuse, se battent longtemps, ce qui peut entraîner de graves blessures ou la mort. Les coqs sont parfois dotés de lames aux pattes pour blesser ou tuer leur adversaire.
Ces coqs commencent leur carrière à un âge qui dépend de leur souche. En général, plus le coq est petit et plus il est précoce. De plus, un coq d’endurance aura une maturité plus lente qu’un coq de vitesse. La préparation physique sera aussi différente en fonction de son utilisation. Pour l’endurance, la préparation sera nettement plus longue. Elle commence par de la course et des exercices de musculation, et est suivie par des combats d’entraînement avec les ergots recouverts d’un matériau absorbant les chocs, pour éviter les traumatismes inutiles. La base de la nourriture consiste en céréales et diffère en fonction des régions. Dans le Nord Pas-de-Calais, on utilise surtout l’avoine et le blé.
Les jeunes poulets sont placés dans des enclos séparés à des âges différents en fonction de leur niveau d’agressivité. Leur premier combat d’entraînement commence en général vers 8 mois pour les coqs d’endurance. L’essai est court et comme pour tous les combats d’entraînement, les ergots sont bien protégés. Le but de cet essai est de savoir si le sujet est assez doué que pour poursuivre une carrière complète. S’il passe ce premier test, le deuxième test se fera à 10 mois et puis tous les quinze jours jusqu’au premier combat officiel.
Le combat de coq est une pratique diversifiée. Les règles et le profil des coqs varient d’une région à l’autre. Il existe néanmoins trois grands types de combat de coqs :
• Le combat de vitesse pratiqué avec des ergots artificiels en métal, soit une lame ou une pointe. Ce type de combat ressemble à un duel à l’épée. Il est très court et expéditif. Les combats se déroulent généralement sous la forme d’un face à face sans prise de bec, le coq s’élevant le plus haut ayant un avantage. Une autre façon plus prudente d’aborder ce type de combat, consiste à esquiver par quelques pas de côté la charge adverse et à riposter au moment où l’adversaire touche le sol. Quel que soit le style des coqs, en combat de vitesse, la cible principale est le corps. Pour les coqs de combat de vitesse, on recherche les même qualités que celles d’un escrimeur : l’explosivité et la coordination.
• Le combat d’endurance pratiqué avec l’ergot émoussé ou recouvert de bandes de tissu ou d’un capuchon. Ce type de combat ressemble à un combat de boxe. Le combat est long et l’issue est habituellement l’abandon ou le KO. Pour les combats d’endurance, les coqs sont sélectionné pour les mêmes qualités que doit posséder un boxeur : la force, la précision, l’endurance, la résistance aux coups, la coordination. Les styles de combats adoptés par les coqs sont plus variés et dépendent de la taille de l’arène qui peut varier de 1,5 m à quelques dizaines de mètres de diamètre. Les grands espaces permettent à certains coqs de se battre par escarmouches : ils frappent quelques coups puis s’éloignent. D’autres se battent de face soit en se collant à l’adversaire, soit sans se coller et alors le coup peut être donné sans prise de bec ou en reculant légèrement après chaque coup. Le but est habituellement de donner un maximum de coups et de ne pas en recevoir.
• Le troisième type de combat est un intermédiaire entre les deux précédents qui se pratique avec l’ergot naturel pointu ou avec un ergot artificiel lui ressemblant.